Tout le monde se doute que le fait de réduire le trafic automobile permet de baisser la pollution de l’air. Mais de façon contre intuitive, cela facilite aussi l’augmentation de la concentration de méthane dans l’atmosphère comme l’a démontré une étude chinoise récente. Quel est l’impact de la pollution automobile sur le réchauffement climatique ?
Réduire le trafic automobile permet-il de réduire la pollution de l’air ?
Même si cela ne fait pas disparaître comme par magie tous les polluants de l’atmosphère, les données comme celles d’Airparif ont prouvé lors du premier confinement de 2020 que la forte diminution du tarif routier avait une très forte influence sur la concentration en oxydes d’azote. Et pourtant, des chercheurs s’étonnaient alors de la hausse de la concentration en méthane dans l’atmosphère à plusieurs endroits du monde où l’activité des transports s’était nettement réduite cette année-là.
Une étude publiée dans la revue Nature par le professeur Shushi Peng de l’université de Pékin permet de comprendre pourquoi. La concentration en oxyde d’azote a bien diminué dans l’atmosphère lors des périodes de confinement. Et c’est précisément cette diminution de la concentration de NO2 qui a contribué à augmenter celle du méthane : les émissions d’oxydes d’azote entraînent la présence dans l’air de « radicaux hydroxyles » (OH), qui neutralisent notamment le méthane présent. Quand ces émissions d’oxyde d’azote diminuent, il y aurait donc moins de radicaux hydroxyles et donc, plus de méthane.
Comment se protéger des gaz d’échappements ?
Les émissions de gaz à effet de serre des véhicules automobiles ont également des effets néfastes sur la santé humaine. Les particules fines et autres polluants rejetés par les véhicules peuvent causer des problèmes respiratoires et cardiaques, en particulier chez les personnes les plus vulnérables, telles que les enfants et les personnes âgées.
Le moyen efficace et peu onéreux pour protéger ses voies respiratoires lors de trajets en ville sur 2 roues notamment reste les masques antipollution. Les masques Frogmask fabriqués en France et équipés de filtres FFP2 interchangeables permettent de filtrer 94% minimum des particules fines jusqu’à 0,4µm. Grâce à leurs 3 tailles, ils permettent un ajustement parfait à chaque type de visage et donc une étanchéité optimale pour qu’un maximum d’air inspiré passe par le filtre.
